Parmi les rejets atmosphériques générés par l’activité d’Eramet, ce sont les poussières qui constituent le principal polluant – à noter que les émissions de CO2 sont considérées comme une problématique spécifique et fait, à ce titre, l’objet d’un traitement distinct.
L’extraction minière du Groupe engendre des rejets relativement faibles. En revanche, l’activité pyrométallurgique, du fait de la combustion, est à l’origine de la plus grande partie des émissions sur les différents sites d’Eramet. Ces rejets, qui ont la particularité d’être visibles par les riverains, sont de deux types : les poussières canalisées et celles qui sont diffuses. Issus notamment des cheminées des usines, les rejets canalisés se caractérisent par le fait qu’ils peuvent être quantifiés – par exemple à l’aide de capteurs placés dans les conduits de cheminée des usines. C’est la raison pour laquelle cet indicateur chiffrable a été retenu comme objectif prioritaire, même si le Groupe agit pour réduire l’ensemble des émissions.
Ainsi, dans le cadre de la feuille de route RSE d’Eramet, un objectif chiffré a été pris : réduire de 80% les émissions de poussières canalisées en 2023 par rapport aux émissions de 2018. Électrofiltres, dépoussiéreurs à manches, scrubbers, tours de lavage, filtres à charbon actif... de multiples dispositifs d’épuration sont installés dans les usines pour réduire les émissions. Eramet poursuit les progrès réalisés au cours des dernières décennies en s’appuyant notamment sur :
- un plan d’investissement dans de nouveaux équipements de dépollutions
- l’amélioration de la maîtrise opérationnelle des installations existantes
- 80% de poussières canalisées en cinq ans : l’objectif fixé par Eramet dans sa feuille de route RSE